La bibliothèque centrale d’Amsterdam, OBA (Openbare bibliotheek Amsterdam), est un lieu magnifique. Un espace ouvert où il fait beau de se rendre pour lire, écouter de la musique, travailler, chercher. Chercher des films, de la musique, des textes en néerlandais, en anglais, en français, en allemand, en arabe, en turc et bien plus encore. Découvrir. On peut aussi y feuilleter des journaux et des magazines, ils ont le Vogue francophone, le Vanity Fair américain, le journal des sciences humaines d’universités dont je ne connais pas le nom, des magazines littéraires, d’art, de cuisine ou encore de moteurs (si si, des voitures). C’est cela qui est extraordinaire et que j’adore dans cet espace, c’est un lieu ouvert à tous les genres, à tous et toutes. Il y a aussi des espaces d’expositions, des événements (musique, performances, lectures, ateliers…), un guichet de vente de billets last minute (50% sur des concerts, pièces de théâtre et autre, à voir le soir même)… et l’étage enfant est sans doute le plus beau des sept étages (quoique la terrasse du septième a une vue surprenante sur Amsterdam). C’est une bibliothèque de ce temps. C’est un de mes lieux préférés d’Amsterdam.
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Les essentiels
Accorder mes claviers
Mon iPad, mon Mac, mon iPhone 5, mes trois claviers en plastique, mes deux fois cinq claviers apparaissant et disparaissant à ma guise,…
Tape, clic, tap, dokun…
Sous mon iMac, j’ai deux claviers, un QWERTY, l’AZERTY invisible gravé dans ma mémoire derrière, et un clavier turc plein de caractères que je n’ai pas envie d’apprendre par coeur. Les rechercher au fil de quelques clics me semble bien long également – il faut garder le doigt sur une touche pour qu’apparaisse ensuite la lettre que je dois choisir, et puis ça ne marche pas toujours et donc faut ouvrir le character viewer, cliquer… non, non, c’est trop long.
Changer de clavier en une simple tape avec l’iPad et l’iPhone est devenu une habitude, le geste d’échanger les claviers sous l’iMac en est devenu presque difficile. Le petit ne remplacera pas le géant, pas encore, donc je continue les échanges physiques de claviers. Mais il ne suffit pas de déplacer un clavier, reste encore le choix du petit drapeau qui représente la langue dans laquelle je veux écrire, encré dans le navigateur. Américain, Français, Turc, Espagnol… comme si les langues n’appartenaient qu’à certaines nations.
J’ai cinq claviers dans mon iPad. Ce sont autant de manières de m’exprimer multipliées maintes fois encore, car la langue n’est pour moi plus liée à une nation, même si les drapeaux tentent de me rappeler le contraire. Je dépasse ces frontières-là en une simple tape sur l’écran, j’y passe de ces mondes à d’autres. Il n’y a plus d’espace entre le moment où je commence à penser dans une langue et l’instant où j’écris dedans. Cette liberté de jongler entre les langues m’est essentielle – mon clavier portable sans fil censé accompagner iPad ou iPhone en souffre, laissé seul au fond d’un tiroir (je ne sais même plus lequel). J’ai un outil qui arrive à suivre la vitesse de mes passages entre les langues.
Si les claviers fonctionnent merveilleusement en accord avec mes gestes d’écritures, les outils de dictée ou Siri sont moins simples à dompter, surtout que Siri aussi choisit ses langues, elle apparaît sur mes claviers en anglais, français et espagnol, mais pas encore turc ou en néerlandais. Cela ne m’empêchera pas d’explorer bientôt les possibilités d’écriture à travers ces outils de dictée. Hâte de voir ce que cela va donner (beaucoup de drôleries, sans doute). D’ici là, je tape tape tape…